Né le 6 juillet 1944 à Bourg Sur Gironde.
Né le 6 juillet 1944 à Bourg Sur Gironde.
épargné et va chercher «La boîte de Peinture» qu’il admire depuis longtemps dans la vitrine d’une boutique. Il s’empresse de l’ouvrir et de faire ses premiers essais, content de lui il montre sa première oeuvre à son père qui se met en rage... «Dépenser de l’argent dans une chose aussi futile, il ne peut l’admettre», mais ce bon Christian Sanchez, ravi ne peut plus reporter cette boîte déjà utilisée. Son Père lui promet que son avenir en temps qu’artiste est voué à finir «Poilu, Barbu, Chevelu et sous les ponts!». (Mr Primitivo Sanchez n’aura jamais pu voir son fils devenu, certes barbu, mais un artiste reconnu). En guise d’école d’art son père l’envoie dans une école de dessin en architecture.
Arrivé à Paris il débute dans un cabinet d’architecte. Passionné aussi de mécanique il rejoint des cours du soir où il obtient tous ses diplômes. Il peut alors être dessinateur industriel, métier qu’il exerce
pendant plusieurs années.
Dans ses moments de libre et sur demande il se prête volontiers au
moments pour continuer sa peinture et son dessin. Son côté créatif est très présent dans sa vie ; ses filles heureuses qu’une simple boîte à gâteaux finisse en magnifique petit théâtre et marionnettes de carton articulées, ou bien qu’une histoire peut vite être transcrite en B.D... D’ailleurs les autres commerçants de sa ville en font les frais. Il invente les «Répartout», union des commerçants représenté par un couple fort sympathique qui fait régulièrement apparaître dans le journal local les frasques de ses personnages....
Cette soif de reproduire sur toile, emmène partout Christian. Même par jour de pluie, avec ses pinceaux et ses tubes de peinture à l’huile, on peut le voir assis avec son chevalet à l’arrière de sa camionnette pour s’abriter. Il parcourt la Normandie et sa côte jusqu’en Bretagne en passant par le Côtentin puis dans le sud et sur les terres du Cantal.
Il ouvre son atelier place de l’église Sainte Catherine derrière le Vieux Clocher. Il parait d’ailleurs en 2007 dans le livre de Halwart Schrader «Honfleur hommage à une ville extraordinaire» aux éditions Schneider Text (STK).
Partout l'intérêt porté à ses toiles le fait poursuivre sa voie d’artiste. Il est l’un des créateurs des «Artistes Associés», et s'illustre comme peintre émérite aux divers activités et expositions de cette association.
Amateur d’écriture et de bons mots, Christian par sa plume pose sur papier ses souvenirs d’enfance. Quand il rencontre l’écrivain, nouvelliste et poète, Armand Cantono (Membre de l’Académie Normande et de l’Académie Alphonse Allais) ; ce dernier lui demande d’illustrer un de ses dernier livres. Christian lui confie alors deux nouvelles qu’il a lui même écrit «La boite de peinture» et «Une histoire de vidange au pays des vendanges». On retrouve Ses deux histoires et les illustrations de Christain
En 1962, il organise avec six copains une sortie à Honfleur, un pèlerinage voué à la peinture. Nos six compères, à peine descendus de la micheline plongent leurs pinceaux dans leur boite d’aquarelle. Un moment inoubliable, une révélation qui est déterminante dans sa vie. Vers ses 30 ans il s’installe en Normandie, près d’Honfleur. Commerçant Artisan, marié et père de famille ; il sait toujours se garder des
Sanchez dans le livre nommé «Les petites et les grandes choses de la vie» recueil de nouvelles aux «éditions Bertout».
En 1998, changement de cap, il délaisse les paysages de campagne pour s’adonner à des travaux sur les atmosphères très particulières de levé du jour, de fin de soirée et de nuit. La médaille de bronze lui est décernée au «Salon d’Hiver de Paris» et en devient sociétaire en 2002. Ses réalisations sur les bord de la tamise nous transportent à l’époque Victorienne des romans de Charles Dickens.
Cet atelier trop petit, il descent quelques mètres plus bas au 10 de la rue Des Lingots. Une émission de télévision Hollandaise lui en consacre un chapitre dans un programme sur la Normandie. Une école de cinéma l’utilise encore comme décor de film. Un autre cinéaste amateur M. Maurice Boury inspiré fait un film en 2009 avec « couleur sur Honfleur » et revient sur ses traces en 2013 avec « Une chapelle sur toile à Honfleur » (Merci à lui).
C’est dans ses huit années passées ensuite au 43 rue du Dauphin, que des scènes d’une série coréenne très populaire ont été tournées :
«The Package» dans l’atmosphère pittoresque de son
atelier et où ses toiles y apparaissent.
Il se retire en Septembre 2017 au 2 rue des Capucins
un quartier plus paisible et une ambiance plus
authentique. Fin 2020, retour aux sources dans la
Rue des Lingots au numéro 22, atelier pittoresque
mais avec une plus grande surface d’exposition
et un charme bien normand avec ses
poutres apparentes. Une belle et
chaleureuse adresse à l’arrière
du monument du Vieux Clocher
d’où notre artiste peut désormais
entendre parfaitement bien le
carillon des cloches.
Lien pour visionner les vidéos, cliquez sur les liens du dessous
métier de l’art comme à l’univers du théâtre où il fabrique des décors de scènes , des affiches....